Ci-dessous en italique un texte que nous a communiqué un(e) citoyen(ne)s... et quelques commentaires à la suite 🙂 on ne pouvait pas résister
"Si les politiques n’ont - heureusement - pas le pouvoir de « faire la pluie et le beau temps », leurs actions peuvent réduire ou accentuer les risques provoqués par les phénomènes naturels.
Les enseignements des récentes inondations dont ont été victimes certaines familles arnolphiennes doivent appeler à une réflexion et des actions sérieuses sur ce sujet.
Ces inondations s’inscrivent dans des bouleversements planétaires, aux effets contradictoires selon les régions du monde : ici ce sont des pluies torrentielles, là des sécheresses. Ces deux phénomènes aux effets contradictoires peuvent d’ailleurs se succéder dans le même endroit.
Saint Arnoult n’échappe évidemment pas à cette réalité.
Pour autant, tout ne découle pas des lois de la nature, tout d’abord parce que les changements climatiques eux-mêmes sont significativement provoqués par les interventions humaines.
Pour ce qui concerne nos territoires ces phénomènes ne sont pas arrivés soudainement. Ils sont apparus il y a déjà une trentaine d’années mais ne cessent de se reproduire et de s’accentuer à intervalles rapprochés.
Depuis une soixantaine d’années le lit de la Rémarde a subi des transformations importantes. Ces transformations sont le fait de travaux inappropriés. Bétonnage du lit de la rivière, tubage de certains tronçons, constructions sur le lit même, voiries inadaptées. Avec les changements climatiques les effets de ces transformations ont aggravé la situation.
Plus récemment, l’absence d’entretien des cours d’eau a provoqué l’obstruction du cours naturel de la rivière.
Dans le passé, la rivière faisait l’objet de curages réguliers, ils ont disparu provoquant un envasement très conséquent en certains endroits, des arbres ont poussé au milieu du lit en provoquant de véritables barrages à l’écoulement naturel.
L’évolution de nos territoires et plus particulièrement du bassin de la Rémarde, est elle aussi responsable des problèmes actuels.
Les aménagements agricoles ont eu des effets très conséquents. Les remembrements successifs ont détruit les haies qui jalonnaient routes et chemins. La mécanisation de l’agriculture joue aussi son rôle. Les engins agricoles de plus en plus volumineux et lourds tassent les terres naturelles freinant ainsi la pénétration des eaux pluviales.
Les routes étaient jadis bordées d’arbres, les fossés étaient très régulièrement entretenus, ce n’est plus le cas.
Le déboisement intensif du massif forestier environnant concoure grandement lui aussi à l’accélération des risques.
L’artificialisation des sols par les voiries, les routes, les autoroutes traversant nos territoires créent des surfaces considérables de ruissellement.
Dans le même temps, l’urbanisation galopante de notre commune a joué un rôle majeur en artificialisant de nouvelles terres naturelles, en détruisant des espaces boisés.
Les plans d’urbanisme ont favorisé les constructions sans s’interroger sur leurs conséquences à moyen terme.
A tout cela s’ajoute l’incurie des collectivités locales. Ainsi, les victimes des dernières inondations n’ont même pas fait l’objet d’une visite ou d’une attention d’un élu municipal ni de Rambouillet Territoires, ni des conseillers départementaux pour s’informer, évaluer les dégâts, proposer des aides, réfléchir aux solutions envisageables. Rien.
Pire, les sinistrés qui se sont adressés à eux se sont heurtés au mur de silence.
Ce qui vient d’arriver était prévisible depuis longtemps. Seuls les élus locaux ne semblaient pas au courant."
"un arnolphien s'adressant à un élu de la majorité touché par la grâce" Saint Arnoult vendredi 11 octobre 2024
Nous sommes 100% d'accord avec ce texte qui dépasse les limites communales mais s'y applique totalement.
Comme l'avance le/la citoyen(ne) ci-dessus:
- Comment imaginer que notre majorité municipale n'est pas en partie responsable des inondations observées en fin de semaine les 10/11 octobre par leur incompétence et amateurisme à évaluer les risques potentiels des inondations constatées ?.
- Comment imaginer que l'urbanisation, le manque d'entretien incontestable du lit de la Rémarde à grand renfort de justification pseudo écolo de notre écolo bobo d'adjointe Annick Lachaud pour la diversité biologique n'a pas joué un rôle dans ces inondations ?. Un exemple flagrand: les 2 branches de la Rémarde entre la rue Basse et la rue des Amorteaux laissées à l'envahissement des boues qui se déposent, de la végétation qui ne laissait à certains endroits que quelques 50cm de passage à l'eau. Alors forcément quand le débit augmente le niveau monte et quand le niveau monte plus haut que le bord de la rive et ben ça déborde. Nos élu(e)s de la majorité ne semblaient pas le savoir.
Notre premier adjoint dans sa grande dévotion au bien être des arnolphien(ne)s a bien essayé de remédier à la montée des eaux par magnétisme en essayant d'attirer le fourbe liquide dans sa main (voir ci-dessous)
Malheureusement ça n'a pas marché... sa main était trop petite... 🙂
Les études d'expert(e) pour évaluer ces risques ça existe. La mairie a dépensé de nombreuses dizaines voir centaines de milliers d'euros en études diverses et variées mais pas sur les risques d'inondation visiblement et les arnolphien(ne)s en paient les conséquences. Inconséquence incontestable de notre majorité.
De toute évidence ni notre maire ni aucun membre de son équipe n'a un doctorat en mécanique des fluides... ni en communication...ni en fiabilité de respect des promesses de campagne... etc
Mais pour l'instant ils ne sont pas là pour ça, ils sont sur le tournage d'un remake conceptuel d'Histoire d'Ô : "Histoire d'Eau", où l'Homme pensait pouvoir domestiquer l'eau, libre et indépendante qui ne prenant plus de plaisir à être canalisée prends son indépendance... et nous ne sommes qu'au début du film ! préparez les bouées et les canaux/canots de sauvetage 🙂
On ne sait pas encore qui reprendra les rôles principaux de cette version conceptuelle d'Histoire d'Ô...
Un point à l'ordre du jour du prochains conseil municipal ? 🙂
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