Lors de la réunion des associations organisée il y a quelques mois, Clémence "Chiche Fortiche" (voir article), adjoint au maire aux associations nous a entre autres divulgué le mode d'aide financière de la mairie aux associations pour leurs projets "exceptionnels".
Les associations "à présent" pourront présenter des demandes d'aides financières à la réalisation de projets "exceptionnels". Jusque là, excellente initiative, motivante et favorable à la vie associative arnolphienne.
Là où cela bloque c'est que l'aide financière (si le projet est précédemment validé par la mairie) sera donnée sous forme de remboursement de factures payées, donc d'argent déjà dépensée par l'association.
En conséquence, une petite association ne disposant que de peu d'argent mais qui a une excellente idée, ne pourra développer son projet car ne pourra avancer les sommes nécessaires à sa réalisation. Pas cool. Cette remarque avancée à l'adjoint précitée lors de la réunion des associations a été immédiatement refusée... les idées des autres surtout de certains autres, c'est jamais bon 🙂: une bonne caractéristique de la très faible "ouverture d'esprit" 🙂 d'une large partie des élu(e)s actuel(le)s.
De plus, un projet validé par la mairie n'est pas forcément un "bon" projet. En effet, si l'étude des projets était donnée à des élu(e)s auxquel(le)s se joindrait un groupe de personnes de compétences diverses, indépendantes de l'association demandeuse et de la mairie, on pourrait espérer une évaluation sérieuse de l'intérêt du projet et de la décision de financement du projet associatif. Si des intérêts "personnels" lient des élu(e)s aux association demandeuses, cela peut être évidemment préjudiciable à l'impartialité des décisions. Conflits d'intérêts, que les élu(e)s en soient conscients ou pas 🙂.
Un exemple flagrant est la participation d'une élue de l'opposition municipale au Comité Directeur de l'USSA (Hélène "PPCNT Di Caprio" Klar (voir article) comme "Trésorière Générale"), avec une autre élue de l'opposition (Brigitte "Damon" Poincelin (voir article) ) qui est membre de l'USSA et siège à la commission municipale "Sport et vie associative". Une élue qui décide ou a une influence (entre autres) sur l'attribution des subventions attribuées à une association dont une co-listière est trésorière... ne risque-t-on pas un conflit d'intérêt ? 🙂 "ben si" 🙂
De plus, eu égard au fait que la majorité des élu(e)s actuel(le)s ne se "sont intéressé(e)s" (hi hi hi !) à la vie municipale que quelques mois avant les élections de 2020, leurs lacunes sur un grand nombre de dossiers ne leur permet pas d'avoir un avis totalement éclairé sur ces derniers (Les discussions que nous avons eu avec certain(e)s d'entre eux(elles) le montre clairement). Idem pour certains projets proposés.
Les modalités de décision sur le financement de projets associatifs n'ont pas été avancées par Clémence "Chiche Fortiche" durant la réunion précitée. Étant donné que la mairie contrairement à ses promesses de campagne ne demande pas aux citoyen(ne)s ce qu'ils(elle) pensent de projets communaux qui les intéressent pourtant en premier lieu (extinction de la lumière la nuit, caméras de surveillance, plan de circulation...) on peut envisager que les élu(e)s vont plutôt décider "dans leur coin" quels projets sont "bons" et quels sujets "ne sont pas bons".
Donc globalement à Saint Arnoult, les riches associations peuvent projeter des projets financés par la mairie, les associations aux frêles finances mais aux idées créatives et bénéfiques aux citoyen(ne)s, et bien elles ne pourront pas y donner suite faute d'argent. Satisfaisant ? NON.
Ne serait-il pas plus satisfaisant, plus "démocratique" que les citoyen(ne)s aient leur mot à dire ? que les idées soient préférées à la richesse des associations ?
A quand une ébauche de "Démocratie"* à Saint Arnoult ? la "Démocratie Participative" que nous prônons depuis des années :).
* "Régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions publiques et à la vie politique de la cité."
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