Démission du maire Sylvain « Carambar »: ce dernier s’explique… conséquences à venir

by poilagratter, 18 janvier 2022

Un article dont l'objectif est de donner des explications plus précises sur la suite d'évènements et les potentiels raisons de ces évènements qui ont conduit Sylvain "Carambar" Guignard à démissionner de son poste de maire en 2021.

Nous allons nous appuyer sur la déclaration effectuée le 18 novembre 2021 lors du conseil municipal, de celui qui a reçu la confiance des Arnolphien(ne)s en 2020, :

"Intro putsch"

La démarche de certain(e)s adjoints de l'époque est qualifiée de Putsch, terme que l'Association Comités de Quartiers a elle aussi repris dans ses colonnes tant elle semble correspondre à la situation :), dans le sens où comme cela est présenté par le premier intéressé, son départ a été sciemment et brutalement organisé par certain(e)s de ses colistier(e)s.

"Putsch" est défini par le Larousse comme "Coup d'État militaire". Il n'échappera à personne:

  • Que bien évidemment il ne s'agit ici aucunement d'un "Coup d'Etat", le gouvernement français n'ayant pas été mis à mal par la démarche suivie par certain(e)s conseiller(e)s municipaux(ales) (Rassurons les lecteur(trice)s, Joëlle Jégat n'a pas pris la place du Président Macron et aux dernières nouvelles elle n'est pas candidate déclarée aux prochaines élections présidentielles) .
  • Que la prise de pouvoir n'a pas donné lieu à une mobilisation de quelque groupe paramilitaire que ce soit, donc pas d'armes et pas de violence physique. Si des menaces ont été éventuellement avancées elles ne sont restées que paroles, la justice tranchera.

(Interlude spécial pour certain(e)s conseiller(e)s municipaux(ales) ... ce que vous venez de lire s'appelle de la caricature, de la parodie, du pastiche, comme très souvent utilisé sur ce site d'information. Cela n'a aucunement vocation à nuire à qui que ce soit mais à informer les Arnolphien(ne)s d'une façon ironique. Si nuisance il y a lié à la lecture de nos articles, elle vient des faits perpétrés par les héros(oines) de ces articles et non de notre volonté. Contrairement à par exemple l'Afganistan ou la Chine, la liberté d'expression a droit de citer en République Française. Libre à vous de le contester 🙂 ). Fin de l'interlude ...

Sylvain "Carambar" a ensuite énoncé ce qui aurait selon lui joué un rôle pour motiver "certains(e)s adjoints" à le pousser vers la sortie :).

1) L'avis du Conseil d'Etat concernant la contestation du résultat des dernières élections municipales par la liste "Husson" vaincue en 2020.

En effet pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, l'équipe Husson (c'est son droit 🙂 ) a contesté en 2020 les résultats des élections municipales (dont ils étaient pourtant responsables de l'organisation et du contrôle hi hi hi...) qui déclaraient la liste Démocratie et Intérêt Local (DIL) vainqueur. A priori la liste "Husson" a poursuivi sa contestation jusqu'au dernier recours: le Conseil d'Etat et a été déboutée... après, plus aucun recours. La liste DIL était dès lors vainqueur définitif. Jusqu'à la prise de position du Conseil d'Etat, une décision aurait pu être prise conduisant à la tenue de nouvelles élections. Et là, en dehors de Sylvain "Carambar" à la tête de la liste DIL, personne n'aurait tenu tête face au retour du Roitelet "Husson".

2) Le vote du budget:

Il eut été effectivement bien plus ardu de préparer et voter un budget en pleine révolution de palais... voir "impossible". Et comme Jean-Louis Barraut l'a très justement précédemment signalé, alors que selon certain(e)s de ses membres des "leader" de la liste DIL  se déchiraient, le budget est "passé" sans aucune remarque/opposition interne. Effectivement des plus étrange :).

3) Arrivé d'un nouveau Directeur Général des Services:

Là encore, petit retour en arrière explicatif:

Jean-Claude Husson "le XIV" a eu quelques temps avant l'échec de sa liste aux municipales de 2020, quelques "différents" (nous n'en dirons pas plus 🙂 ) avec la Directrice Générale des Services". Cette dernière a disparu définitivement par "arrêt de travail" de son poste de travail à la mairie de Saint Arnoult. Et Impossible de la remplacer avant son départ officiel... ce qui a pris de nombreux mois.

Précisons que le/la Directeur(trice) Général(e) des Services est une pièce cruciale dans le fonctionnement d'une mairie, la Reine aux échecs en quelque sorte. Sans lui/elle, la gestion d'une mairie c'est un peu "sans pilote dans l'avion" (il y a eu également une période sans Responsable des Services Techniques... aïe aïe aïe ). Le "retour" d'un "Directeur Général des Services" était l'occasion pour le/la maire et ses adjoints de se reporter enfin pour nombre de leurs dossiers sur une personne compétente. Avant ce retour c'était plutôt le maire qui jouait ce rôle dont personne de la liste DIL ne voulait hériter.  Il n'est évidemment pas question de qualifier quelque agent municipal(e) que ce soit de non compétent(e) :), mais ce n'est pas aux agents municipaux de faire le travail d'un Directeur(trice) Général(e) des Services... ou d'un adjoint. A chacun son boulot.

4) Des adjoints ... nommé(e)s dans la liste d'opposition

(voir article publié séparément)

5) Des adjoints qui retournent leurs vestes au bon moment

Des adjoints de la majorité qui peut-être de façon opportuniste pour leurs intérêts et/ou leur égo, peut-être décidé(e)s par "copinage" avec les déjà dissidents (allez t'es mon/ma copain/pine, je t’appuie dans le Putsch) ont voulu selon le déclarant porté un coup fatal à la mandature en cours.

Des problèmes semblent être intervenus durant les mois précédent la démission du maire en place, mais rien de bien évident en apparence et puis d'un seul coup, en présence des évènements décrits plus haut, des adjoints qui passent à l'acte. Pour ne pas répéter les choses, vous pouvez vous référer à l'article

6) Les points précédents relèvent de conspiration de "bac à sable", de gueguerre de pouvoir déplacée dans un conseil municipal montrant le manque extrême de maturité d'une partie de la liste de la majorité, et les moutons  qui regardent passer le train qui déraille (ben oui normalement ce sont les vaches qui regardent passer le train mais ici ce sont les moutons 🙂 c'est comme ça dans le scénario), sans rien dire, au grand préjudice des Arnolphien(ne)s.

Une Ethique contestable dans les intentions et dans les faits, à 20 contre 1 la lutte était inégale et sans fair play mais bon la vie est ainsi faite dans la famille du Conseil Municipal.

Là où un cap plus qu'inacceptable est franchi c'est quand des élu(e)s d'un parti politique s’immiscent dans les affaires communales. Cela ne va plus... mais plus du tout...  parce que notre maire est celui/celle que l'on a choisi par nos votes arnolphiens, pas un représentant de quelque parti politique que ce soit choisi par ses pères. Sans dire qu'un maire est aux ordres de ses administrè(e)s, il n'est en aucun cas acceptable qu'il subisse des pressions de personnes extérieures à la ville, surtout d'un parti politique, quel qu'il soit.  (voir article publié séparément)

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