Le Grand Débat National n’intéresse pas nos futurs candidats aux élections municipales de 2020… s’interressent-ils à nos attentes locales ? on peut en douter

Comme nous l'avons déjà dit, le Grand Débat National, on peut être pour ou on peut être contre mais on ne peut contester que c'est dans tous les cas une opportunité soit de s'exprimer, soit d'écouter les autres citoyens et dans ce cas mieux les comprendre, découvrir des problématiques, des souhaits et des attentes dont nous n'avions pas forcément conscience.

On peut logiquement penser que les futurs candidats aux élections municipales de 2020 soient les premiers intéressé(e)s: exprimer à notre députée des demandes pour Saint Arnoult et mieux connaitre les arnolphiens pour mieux répondre à leurs attentes. Si l'un d'entre eux dit connaitre les attentes des arnolphien(ne)s, c'est un prétentieux à éviter.

Ben... on doit se tromper car nos candidats pressentis n'y montrent pas beaucoup d'intérêt.

Cinq candidats sont pressentis pour 2020, par ordre alphabétique:

• Sabine Denizot et François Chevallier: En Marche (sans étiquette en 2012 et 2014)
• Sylvain Guignard: parti / tendance politique / indépendant non encore connu (première participation)
• Christian Hillairet: Les Républicains ou Divers Droite (Divers Droite en 2014)
• François Le Hot: Rassemblement National (première participation)
• Jean-Claude Husson: Parti Socialiste (déjà PS en 2012 et 2014)

Beaucoup de "H" dans ces candidatures... pour sûr on va planer lors des prochaines élections municipales 😉

Sabine Denizot et François Chevallier: On ne les a ni vu ni entendus depuis les dernières élections municipales de 2014. Ils n'ont pas montré le moindre intérêt pour quelque dossier municipal que ce soit depuis ces élections, mais eux étaient forcément présents car futurs candidats pour "En Marche", la réunion du 08 février étant organisée par Aurore Bergé, députée étiquetée à ce parti. Ils ne manqueront cependant pas de de se souvenir qu'ils portent un intérêt à la vie communale et aux arnolphien(ne)s quelques mois avant les prochaines élections municipales.

Sylvain Guignard: Etait présent mais devait avoir mieux à faire car reparti bien avant la fin de la réunion de ce vendredi 08 février, dodo. N'a exprimé aucune demande. Tout est donc à priori parfait à ses yeux concernant la mobilité des arnolphien(en)s et la transition écologique orchestrée par notre gouvernement: assez de bus pour se déplacer, pas de problème pour changer de véhicule pour celles et ceux qui sont ou seront contraints de la faire pour pouvoir continuer à circuler / aller travailler normalement, prix (et augmentation) du gaz/électricité/carburant qui ne pose de tracas pour aucun citoyen... Reconaissons cependant qu'il s'est impliqué plusieurs fois activement dans des problématiques locales... le seul à l'avoir fait.

Christian Hillairet et François le Hot: eux c'est clair, ils ne sont pas intéressés par les attentes des arnolphien(ne)s et n'ont aucune demande à faire remonter au gouvernement: ils ne sont pas venus. ... on est fixé. A n'en pas douter, comme pour Sabine Denizot et François Chevallier, ils nous affirmeront quand même leur intérêt pour les Arnolphien(ne)s... mais seulement juste quelques mois avant les municipales de 2020.

Jean-Claude Husson: là, c'était le plus drôle car ce dernier avait de façon très virulente exprimé lors d'un conseil municipal son opposition à, ne serait-ce que mettre un cahier ce doléance à la mairie (voir article). Des réunions dans le cadre de ce Grand Débat National ? Il n'y a jamais pensé ! On en déduit de façon logique que notre Louis Husson le XIV trouve ces réunions au minimum, inutiles. Le fait est qu'il n'en a jamais organisé de ce type et a toujours refusé nos invitations (voir article). Malgré tout, il faut respecter l'étiquette, un vassal visité par son suzerain se doit d'être présent, Il était là, mais loin de l'image dominatrice qu'il aime montré, loin de son ton fort et son torse gonflé bien connu par les spectateurs des conseils municipaux... rien, pas un mot. Comme Sylvain Guignard, notre maire doit estimer que ses administré(e)s n'ont aucune demande à transmettre concernant leur mobilité et les tracas engendrés par "la transition écologique".