Faute d'inspiration, la minorité municipale (groupe "Notre Ville Notre Avenir") a précédemment montré sa capacité de récupération de la parole citoyenne au conseil municipal en reprenant à son compte de façon fort maladroite le sujet des Chromebook (voir l'article).
La minorité municipale passe la vitesse supérieure en refusant à présent de transmettre au conseil municipal les questions écrites des citoyens.
Ainsi le 15 mai 2016 l'association Comités de Quartiers a envoyé deux questions écrites au groupe "Notre Ville Notre Avenir" pour le conseil municipal du 24 mai.
La première de ces questions portait sur l'activité de la police municipale (voir la question). En effet nombre d'arnolphiens sont interessés de connaitre cette activité, entre autres ceux verbalisés en centre ville constatant les nombreux stationnements non pas gênants mais dangereux pour lesquels mairie et police municipale restent inactifs.
La deuxième s'interessait à l'illégalité des panneaux publicitaires en entrée de ville et de certaines constructions Chemin de la Pente des Ruisseaux (voir la question). Ces deux sujets sont connus de longue date par tous les conseillers municipaux sans qu'aucun d'eux n'agisse.
Le 22 mai Monsieur VIDRIL du groupe de la minorité municipale nous adressait un mail de refus de porter ces questions citoyennes au conseil municipal... pour des motifs pour le moins "étonnants" (voir l'email):
- Activités de la police municipale: Monsieur VIDRIL résonne en démarche individualiste et non comme l'association Comités de Quartiers en démarche collective, transparente et crédible. Deux façons pour le moins différentes d'appréhender l'information citoyenne !
- Constructions illégales Chemin de la Pente des Ruisseaux: Toute personne participant un peu à la vie arnolphienne connait cela et Monsieur VIDRIL sait pertinement que des questions ont été posées en ce sens au maire, sans évidemment obtenir de réponse. Un vrai argument de politicien. Le groupe "Notre Ville Notre Avenir" semble avoir comme la majorité minorité municipale un "intérêt" à ne pas ébruiter l'affaire. Des privilégiés à protéger plus que l'intérêt public et l'environnement ?
- Panneaux publicitaires en entrée de ville: Monsieur VIDRIL selon lui "étudie cette affaire depuis des mois": il nous juste a fallu par la suite deux coups de téléphone, un mail au service d'état concerné et quelques dizaines de minutes d'attente pour avoir la confirmation de l'illégalité des dits panneaux (voir le mail). C'est ce que l'on peu appeler "l'efficacité" en politique et l'efficience du citoyen motivé... quelques mois de différence. En politique, on n'est pas pressé, mise à part en campagne électorale.
Nous avons évidemment exprimé le 23 mai notre mécontentement au groupe "Notre Ville Notre Avenir"... et là... est entré en scène un acteur bien connu de la vie politique: la mauvaise foi portée par la réponse le même jour du leader de ce groupe, Mr HILLAIRET (voir le mail).
Ce dernier précise: "Je comprends votre déception mais devant le nombre de questions que les associations veulent faire transiter par nous au conseil municipal nous sommes dans l'obligation de fixer des règles car nous ne pouvons poser que deux questions par conseil."
Les raisons changent au gré du temps (vs Mr VIDRIL)! Précisons que d'une part ce n'est pas deux mais trois questions écrites que chaque groupe peut poser à chaque conseil municipal: la minorité municipal en pose tellement peu qu'elle ne se rappelle plus du nombre possible. D'autre part lors du conseil municipal du 24 mai la minorité municipale n'a posée AUCUNE question écrite, elle aurait donc pu poser celles que nous lui avons communiquées.
Vous avez dit censure ?
Mr HILLAIRET ajoute dans son mail du 23 mai: "Chaque association ou groupe de citoyens posera sa question par écrit hors conseil (municipal) au Maire et nous acceptons en conseil de rappeler au Maire son obligation de répondre et de défendre le sujet de la question"
Ainsi la minorité municipale demande aux associations et groupements citoyens de poser leurs questions au maire... en dehors du conseil municipal et ainsi empêcher ces dernières d'avoir une réponse officielle et publique de la seule façon que l'on peut l'obtenir.
... "mauvaise foi" n'est en fait peut être pas l'expression qui convient, certains préfereront sans aucun doute avancer que le groupe "Notre Ville Notre Avenir" prend les arnolphiens pour des idiots... eux aussi.
Dernier épisode de l'histoire: nous avons laissé au groupe "Notre Ville Notre Avenir" la possibilité de se "rattrapper" en lui demandant de poser ces mêmes questions lors du conseil municipal du 28 juin. Cette foi-ci, pas la moindre réaction de leur par avant cette date... et toujours aucune question citoyenne à l'ordre du jour de ce conseil municipal.
"Notre Ville Notre Avenir": le groupe de la minorité municipale pense comme la majorité municipale au sien, pas à celui ces citoyens.
Minorité et majorité municipale unies dans la démarche de laisser les citoyens hors de toute démarche d'information et participation qu'ils ne contrôleraient pas !
Cette triste affaire montre très objectivement les objectifs très personnels des femmes et hommes politiques à la tête de notre village. Nous ne pouvons aucunement leur faire confiance.
Notre action associative apolitique pour et par les citoyens les inquiète !
Alors, arnolphiennes et arnolphiens, on met en place la Démocratie Participative et on reprend le pouvoir sur notre ville et notre avenir... le nôtre ?
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