L'association Comités de Quartiers n'a aucun objectif ou parti pris de politique politicienne. Les adhérent(e)s, sympathisant(e)s et opposant(e)s sont de toutes tendances, de toutes pensées. Ils(elles) peuvent être un jour favorables à des prises de positions ou avis développés dans nos colonnes, un autre jour pas tout à fait d'accord ou carrément opposé(e)s. Les réflexions de chacun(e), le dialogue ainsi généré entre personnes "adultes", ouvertes aux opinions différentes des leurs, permettant de souvent trouver les meilleures solutions aux sujets locaux de réflexions.
Par contre, l'association s'intéresse évidemment de près à la vie municipale, à la fiabilité des élu(e)s (et des futurs candidats) vis à vis de leurs discours ou promesses, à leur considération pour les citoyen(ne)s, leurs idées, leurs opinions et leurs demandes. Une partie significative des arnolphien(ne)s avance clairement qu'à ce sujet, nous ne sommes pas gâté(e)s,.
De nombreuses discussions avec des arnolphien(ne)s, divers(es) quand à leurs âges, sexes, milieux sociaux et professionnels... nous portent à publier le présent article. Cet article n'est pas le nôtre mais le leur. Le texte suivant est un résumé de leurs réactions, réflexions et attentes recueillies "dans la rue".
Les candidatures pour les municipales de 2020 ne sont pas toutes actuellement avancées/connues mais certaines (probablement toutes) semblent évidentes et ne présagent pas un changement évident de l'actuelle médiocre gestion de la Démocratie Locale. En perspective, la continuité de la Démocratie Représentative ("pouvoir" aux élu(e)s) mais pas de Démocratie Participative ("pouvoir" aux citoyens) en vue. Des listes estampillées de partis politiques, une sans étiquette qui à l'heure actuelle ne convaint pas tous les récalcitrants aux listes représentatrices des partis politiques. A notre connaissance mis à part la liste sans étiquette: Parti Socialiste (JC Husson), En Marche (couple S Denizot et F Chevallier), Les Républicains (candidat qui sortira de la boite quelques mois avnt les élections) et peut-être Rassemblement National (F Le Hot).
Quel intérêt, cet étiquettage de parti ou de "sensibilité" politique pour une élection municipale dans une ville de 6300 habitants ? quel intérêt de se proclamer pour une élection municipale, de droite, du centre, de gauche... ? avec en conséquence "contre productive" d'exclure par principe ceux qui ne sont pas de la même tendance politique alors qu'ils ont évidemment de bonnes idées, ou à l'opposé racoller des électeurs non sur un programme électoral, des projets utiles et accessibles mais seulement sur une étiquette de parti ou de tendance ?
L'appartenance d'un maire à un parti peut être un avantage si ce dernier correspond aux forces décisionnaires du département et/ou de la région (qui par exemple attribuent les subventions 😉 ), ou au contraire un critère rédhibitoire qui rendra par principe à lui seul impossible l'aboutissement de projets.
Parfois avantage, parfois inconvénient, un "maire*" réellement sans étiquette pourra (nous l'espérons) être jugé par les instances décisionnaires locales (canton, département, région...) sur ses idées et projets et non sur son appartenance politique. Cela ne le dispensera cependant et malheureusement pas d'une bonne dose de cirage pour faire briller les souliers de ses "élus hiérarchiques locaux" à l'ego développé pour transformer demandes en acceptation.
Certain(e)s arnolphien(ne)s se posent la question sur le fait de présenter pour les prochaines élections de 2020 une liste citoyenne.
Une vraie, composée de citoyen(ne)s uniquement motivé(e)s par l'intérêt collectif et non le leur ou celui d'un parti ou tendance politique.
La mise en place de la Démocratie Participative dont nous parlons depuis la création de notre association.
La question des compétences requises pour occuper les postes de maire et des adjoint(e)s à été bien évidemment posée. Nous avançons ci-après quelques pistes de réflexions:
- Les employés municipaux (au même titre que les hauts fonctionnaires qui ne changent pas au fur et à mesure de la valse des ministres des gouvernements français) sont normalement des professionnels compétents, ce sont surtout les professionnels compétents qui font fonctionner la mairie... et non pas le maire, les adjoint(e)s et les conseiller(ère)s municipaux(ales) qui sont chargé de prendre les décisions, bonnes et mauvaises. On peut ainsi accepter d'une liste ouverte d'esprit que ses candidats ne maitrisent pas parfaitement tous les domaines à leur entrée en fonction suite aux prochaines élections.
- Concernant l'attribution des postes d'adjoint(e)s, le conseil municipal nouvellement élu se doit de nommer à ces postes les élu(e)s les plus compétent(e)s dans chaque domaine quelque soit leur liste d'appartenance ! pourquoi donc n'est-il pas envisageable de nommer à un poste d'adjoint un élu d'une liste différente de celle victorieuse..
- On doit d'autre part sortir de l'attitude de la mairie et de la minorité municipale actuelles de garder exclusivement des informations pour elles, d'exclure certains (élu(e)s et/ou citoyen(ne)s) des réflexions sur les projets municipaux. Si l'on introduit une réelle transparence sur les dossiers de ces projets, une prise en considération des idées et de la réflexion de tous les élus exhaustivement informés (et pour certains sujets de citoyens volontaires), la gestion des dossiers sera évidemment plus efficace et efficiente que si un(e) seul(e) élu(e) gère seul(e) avec le maire (la pétoche de l'avis des autres 🙂 ) les dossiers.
- Le maire ? lui, doit être le garant de la parole donnée aux citoyen(ne)s durant la campagne. Ne devrait il pas être considéré comme un coordonateur, porte parole non pas de lui-même mais de l'équipes municipale, élu(e)s et citoyen(ne)s participant aux commissions, aux réflexions et décisions. Ne devrait on pas changer le statut de roi, de chef tout puissant, que s'est auto attribué le maire à Saint Arnoult en un garant de la parole donnée lors de la campagne et de l'écoute citoyenne, aidé par une équipe large et de multisensibilités.
J'en vois qui frisent la crise cardiaque à la lecture de ce blasphème politique ;), d'autres qui sourient... après le sourire, la mobilisation ? l'avenir nous le dira.
*Précisons dans ce cas que le terme "maire" pourra être considéré, bien que représenté par une personne physique, non point comme "une personne" mais comme un groupe de personnes représentatives, élues et non élues dont les idées et projets ne seraient pas leurs propres projets mais ceux des arnolphien(ne)s précédemment amplement consulté(e)s. Un virage radical si l'on compare à ce qui s'est fait jusqu'à présent. Une véritable Démocratie Participative.
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