Avalanche de verbalisations à 135 euros « à la tête du client » quartier de la rue Basse… demande d’explications à Mr Gadeaud chef PMIste

by poilagratter, 29 novembre 2018

Pourquoi depuis quelques semaines la PMI (voir article) avec à sa tête Mr Gadeaud, a entrepris de dresser de multiples verbalisations pour, comme la loi le permet à présent: "Stationnement très gênant" ?. Coût de cette verbalisation: 135 euros, dans le cas présent pour stationnement de véhicules sur le "trottoir".

La situation:

  • Le stationnement sur un trottoir est effectif selon le code de la route à partir du moment où ne serait-ce qu'une seule roue d'un véhicule est positionnée sur le trottoir.
  • Le "trottoir" n'est aucunement défini dans le code de la route. Cela laisse libre cours à la fertile imagination sélective de nos PMIstes délites uniformisés aux couleurs municipales à le définir selon leurs propres considérations. En conséquence si il existe comme rue Basse en bord de chaussée un rehaussement de 30 centimètre de large, qui eu égard à cette largeur ne permet aucunement la circulation du moindre piéton (ouais, d'accord messieurs les PMIstes, s'il marche de profil en pas chassés ça peut se faire 🙂 ), le fait d'y poser une roue expose à 135 euros d'amende.
  • Dans une Zone de Rencontre (statut des rues du Martroi, du Coq, de l'Isles, Basse, des Prêtres, des Bouchers et du Lavoir), les piétons sont prioritaires sur toute la surface de la rue, à savoir qu'ils ne doivent pas comme dans les autres rue, avenues... se contenter de marcher sur les trottoirs. On peut alors se demander si mettre une roue sur un "trottoir" en Zone de Rencontre est vraiment gênant pour les piétons (encore moins "très gênant" comme le considère les uniformes PMIstes) puisque ceux-ci disposent de la totalité de la surface de la rue pour se déplacer, avec des véhicules qui ne doivent en théorie rouler à 20km/h. Les contraventions se réfèrent au caractère "très gênant" du stationnement sur un "trottoir" et non à tout autre gêne :).
  • Aucune action "sérieuse" n'a été effectuée par nos trois PMIstes pour informer les riverains de cette Zone de Rencontre de ce changement d'attitude de leur part, a savoir une tolérance zéro (juste pour certain(e)s) concernant le chevauchement de véhicule sur un trottoir durant son stationnement.
  • Les contraventions ont été dressées juste pour certain(e)s alors qu'à quelques mètres de là d'autres dans la même situation de stationnement sur le trottoir des jours entiers reçoivent la bénédiction de la police municipale puisqu'aucune action n'est entreprise à leur sujet... selon l'expression de certains "à la gueule du client", ce qui est en république, inacceptable.
  • Dans le quartier de la rue Basse les piétons sont prioritaires sur la chaussée. Dans les rues non concernées par le statut de Zone de Rencontre, les piétons doivent selon le code de la route (et surtout pour leur sécurité) se déplacer sur le trottoir, la chaussée étant dans ce cas évidemment plus dangereuse eut égard à la vitesse plus importante des véhicules et la moindre attention des conducteurs qui n'ont alors aucune raison de rencontrer un piéton sur la chaussée... sauf...sauf si le trottoir est encombré. C'est le cas de nombreuses rues de Saint Arnoult comme la rue du Nuisement et la rue de la Boucauderie (entre autres) et là, malgré le danger pour les piétons à descendre sur la chaussée (le pire dans le cas d'enfants, poussettes, personnes agrées ou handicapées)... ben la PMI est totalement absente. Plus que la notion d'égalité, c'est le bon sens des priorités qui manque dans l'esprit de Mr Gadeaud, responsable de la PMI.

L'idée n'est évidemment pas de dresser la moindre contravention mais de demander dans les rues où le stationnement sur les trottoirs est de mise et pose un problème de sécurité, de prendre contact avec les citoyens concernés afin de trouver une solution convenable, ensemble, pour les piétons et les automobilistes. Par exemple rue du Nuisement, les automobilistes ne seraient absolument pas lésés de stationner sur la chaussée et les piétons ravis de disposer d'un trottoir pour se déplacer ! Les prédécesseurs de Mr Gadeaud ont montré que cela pouvait se faire.

Une blague avançait que les policiers étaient toujours par deux, un qui ne savait pas lire, l'autre pas écrire.

A Saint Arnoult ils ne savent pas parler, ils ne savent qu’exécuter...les ordres de qui et pourquoi ? on aimerait le savoir.

Alors nous avons adressé une lettre recommandée avec accusé de réception à Mr Gadeaud, responsable de la police municipale, pour qu'il nous explique un peu la raison de cette répression soudaine et totalement inégalitaire.

... que ce dernier ne nous refasse pas de coup du "chaque chose en son temps"  🙂 (voir article)

Nous attendons sa réponse... à suivre...

* non non, sans apostrophe 🙂

** en uniforme et uniformes - non dissemblables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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