Joëlle Jégat notre maire fait grande consommation depuis son élection de temps d'agents municipaux dont de policiers municipaux et parfois même de gendarmes pour la tenue des conseils municipaux de Saint Arnoult en Yvelines.
Pour les policiers municipaux devenus porteurs de micro (voir article) et parfois la gendarmerie, on ne sait pas trop pourquoi ces personnes sont présentes car on n'a jamais vu de violence physique en conseil municipal à Saint Arnoult (on n'y était peut être presque avec Christophe Tierfoin (voir article) de la majorité municipale actuelle)
Alors la présence de la police municipale et de 2 voitures de la gendarmerie... pourquoi donc ?
Agression physique ? attentat terrorisme ? braquage ? fin du monde ? aliens hideux venus sur terre pour kidnapper notre éminente maire ? un monstre tentait il de déguster pour son apéritif certain(e)s conseiller(e)s dodus de la majorité ?... bien pire et bien plus improbable vous allez le lire 🙂
Âmes sensibles arrêtez votre lecture dès maintenant... la suite sera terrible et sans pitié
Début de l'histoire...
Mardi 21 novembre date de conseil municipal. Comme à l'accoutumé, les minorités municipales ne sont informées des points à l'ordre du jour que par les documents fournis à cet effet par la majorité juste quelques jours avant le conseil municipal. Cela ne leur permet souvent pas de maitriser les sujets soumis aux votes... trop peu de temps et d'informations pour une bonne compréhension des sujets et c'est pour cela que la majorité procède ainsi... en plus de l'absence de commissions 🙁
En conséquence les questions fusent comme les balles de kalachnikov en banlieue nord marseillaise. La mauvaise foi et les arrangements de la vérité servent de gilets par balles au maire et à ses adjoints.
A de nombreuses reprises les élu(e)s de la majorité croyant participer au jeu "Qui veut gagner des Minions" 
et ne sachant aucunement répondre aux questions des Jean-Pierre Foucault des minorités avancent leurs cartes "J'appelle un employé municipal pour répondre à ma place car je ne connais pas le dossier". Le nombre de fois où ils peuvent appeler "un(e) employé(e) municipal(e)" est illimité... heureusement pour le maire et ses adjoint(e) !
Comme défini dans les considérations relatives aux collectivités territoriales (source): "les séances du conseil municipal sont présidées par le maire ou par celui qui le remplace"... on peut considérer que celui ou celle qui préside est le ou la présidente de séance. Par conséquent appeler notre maire "Mme la présidente" en conseil municipal ne semble pas inadapté et en aucun cas offusquant ou insultant.
Mais notre maire Joëlle Jégat est comme une petite enfant en proie à des caprices juvéniles. Elle tient à son titre de maire, obtenu dans des conditions obscures et avec l'intervention de Gérard Larcher (voir article) le président du sénat qui aurait peut être eu autre chose à faire que de se mêler de la vie locale arnolphienne...passons.
Elle a le titre de maire et y tient à ce titre ! Elle veut absolument que les conseiller(e)s l'appellent ainsi en conseil municipal ! "Mme le maire". Surtout pas" Mme la présidente" comme l'appellent ainsi certains petits canailloux des minorités municipales. Mais elle n'a pas le droit de leur tirer l'oreille comme à l'époque de sa jeunesse où les instituteurs pouvaient le faire, alors elle reprend ses interlocuteurs/trices: "pas Madame la Présidente, Mme le maire !" et menace de donner des avertissements ! Ah si elle pouvait, elle en mettrait un paquet "au coin avec un bonnet d’âne sur la tête" comme au bon vieux temps, peut-être même une bonne fessée... mais cette période est révolue.
Mais lors du conseil municipal du 21novembre 2023, une jeune conseillère, en plus de l'énerver à lui rappeler régulièrement la loi que son groupe enfreint, a franchis un pas !
Joëlle Jégat lors des débats en conseil municipal s'adresse aux conseiller(e)s par leurs noms: Madame Machin, Monsieur Truc. Cordial, courtois, respectueux, ce qui n'a jamais suscité la moindre réaction.
Mais elle se pense probablement "au dessus du lot"... pensez donc, la jeune conseillère s'adresse de temps en temps à elle (notre maire) en commençant par "Mme Jégat...".
Crime de lèse majesté caractérisé ! elle n'est pas Mme Jégat, petite sotte de conseillère, elle est Madame le Maire !
Alors la donzelle maire rappelle son règlement intérieur du conseil municipal, celui qui permet à la majorité municipale d'interdire tout débat lors des questions d'un(e) rebel(le) de la minorité en fin de conseil... ce qui est contraire au CGCT* !
premier avertissement ! deuxième avertissement ! ...... gloups, la tension artérielle augmente et paf.... troisième avertissement ! et là le règlement intérieur de l'autocratie locale est très strict:
C'est l'expulsion !
... ceci pour avoir appelé notre maire par son nom en conseil municipal ! quand la réalité dépasse de loin la fiction c'est à Saint Arnoult !
Déja la situation est comique mais ce n'est que le début 🙂
La majorité municipal a fait son petit règlement intérieur mais ne s'est jamais posée la question sur certains points de: "est ce qu'on va pouvoir l'appliquer" hé hé hé...
La jeune conseillère refuse évidemment de sortir, affirmant très justement, avec force et soutien d'une partie du public et des minorités, qu'elle n'a jamais manqué de respect au maire et quiconque d'autre. Nous avons effectivement vérifié que les termes "Mme Jégat" ne figurent pas dans le dictionnaire des injures (voir source)... et si s'en est une, avec ses relations, notre maire n'a qu'à demander qu'on l'y ajoute si elle s'offusque d'être ainsi nommée. Pour notre part "Mme le maire", "Mme la présidente" ou "Mme Jégat" nous semble tout aussi respectueux de la personne nommée.
Devant cette rébellion non violente, "Mme le maire" demande aux deux porteurs de micros en uniforme de la police municipale (voir article) d'intervenir pour accompagner la contrevenante aux bonnes mœurs égocentriques locales en dehors de la sainte enceinte du conseil municipal.
L'inconvénient c'est que légalement les "porteurs de micros" ne disposent pas de cette compétence et ils doivent le savoir. Mais ils se dirigent quand même vers notre jeune conseillère prêts à un abus de pouvoir en accédant à la demande de"Mme le maire"... mais une partie de l'assistance les rappelle à l'ordre :), "ben non messieurs vous ne pouvez pas le faire...tra la la..." ("tra la la" a été ajouté par la rédaction pour dédramatiser la situation 🙂 )
Enregistrés et filmés ils coupent court à leur intention et restent à distance de la dangereuse terroriste.
"Mme le maire" enrage devant une telle résistance à son autorité et menace d'appeler la gendarmerie croyant faire trembler la jeune femme... tel un vampire de bonne famille devant une gousse d'ail.
"et bien appelez la gendarmerie " rétorque la jeune vampire insensible aux gousses d'ail
"Mme le maire" exultant de colère appelle la gendarmerie pour l'expulsion demandée ! AAAaaaarrrrggghhhhh
Entracte: vous ne croyez pas chères lectrices et lecteurs que la gendarmerie n'a pas autre chose à faire, de plus, à près de minuit ? mais notre maire pense probablement que toutes les forces de police et de gendarmerie nationales (bientôt un appel à l'armée, le GIGN ? 🙂 ) sont à sa disposition et ce 24h sur 24h pour chacun de ses caprices.
Retour sur terre et à nos moutons de la majorité:
Deux gendarmes en voitures non banalisée se présentent à l'entrée du Colombier où se déroule le conseil municipal. Ils sont informés qu'ils interviennent parce qu'une adjointe à appelé la maire par son nom... nous ne sommes pas dans leur tête pour savoir ce qu'ils en pensent :). Le fait est qu'une fois de plus Joëlle Jégat montre qu'elle ne connait pas la loi qui encadre les conseils municipaux.
Ben oui Mme le maire, vous n'êtes pas comme vous croyez l'être dans une cours d'école d'un groupe primaire élémentaire où vous occupez une place de meneuse multi-redoublante dans la cour de récréation. Coucou, vous êtes adulte et maire d'une ville dans la vraie vie, pas dans une histoire de "Picsou Magazine".
Mais "Mme la maire" n'est pas informée que la gendarmerie ne peut légalement pas intervenir dans le cas présent. Les "deux gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) bientôt rejoints par une autre équipe de deux militaires de la brigade de gestion des évènements (BGE)" (source) restent donc dehors au froid à perdre leur temps, et l'argent des contribuables.
L'incompétence de "Mme le maire" pourtant intensément sollicitée n'est pas encore épuisée. A l'intérieur du Colombier, rien ne se passe jusqu'à ce que "Mme le maire" proclame la clôture du conseil municipal pour juste après demander le vote des conseiller(e)s municipaux(ales) sur le dernier point à l'ordre du jour dont le vote n'avait pas pu être effectué suite à le demande d'expulsion infondée.
Les voix s'élèvent dans la salle pour apprendre à "Mme le maire" qu'ayant clôturé le conseil, il ne pouvait plus y avoir de vote... ben oui même en autocratie arnolphienne. Qu'à cela ne tienne "Mme le maire" en remet une couche, elle re-clôture la séance pour, cette fois, proposer uniquement aux élu(e)s de la majorité de voter ! avec une fois de plus la clameur populaire la renvoie à la loi républicaine qui statut qu'un tel vote ne peut être effectué après clôture du conseil municipal.
"Mme le maire" ne sait pas qu'on ne peut voter un point à l'ordre du jour qu'en conseil municipal et pas en dehors ! wouaw
Avec elle, bientôt des votes dans la cuisine du Colombier en préparant un repas entre conseillers de la majorité ?... excellente idée, allez, on met ça dans le règlement intérieur !
L'incompétence de "Mme le maire" cette fois en total épuisement, le conseil est définitivement clôturé, le dernier point à l'ordre du jour non voté.
L'épisode final en audio:
Vous remarquerez que "Mme le maire" clôture la séance parce que son Directeur Général des Services lui a dit qu'elle pouvait le faire...
"Mme la maire" ne sait même pas quand elle peut clôturer une séance de conseil municipal ! wouaw
Le spectacle clownesque fini, élu(e)s et citoyen(ne)s sont rentré(e)s chez eux/elles sans autre conséquence pour la dangereuse terroriste, les 10 agents municipaux participants on eut la chance de rentrer plus tôt que prévu chez eux/elles (après minuit quand même), les gendarmes sont retournés à leur travail, le vrai, au service des citoyen(ne)s.
On rie d'avance en pensant au prochain conseil municipal, plus attendu qu'à son époque le dernier épisode de Dallas (référence pour les vieux 🙂 ):
- Mme le maire va-t-elle arrêter son caprice, avaler son amour propre sachant que jusqu'à nouvel ordre le fait de l'appeler par son nom de famille ne peut actuellement pas être qualifié d'insulte et justifier une expulsion ?
- Va-t-on assister à une nouvelle clôture (non pour empêcher les moutons de s'enfuir 🙂 ) prématuré du prochain conseil municipal pour la même raison ?
Le spectacle (affligeant nous vous l'accordons) est gratuit et ce n'est nul part ailleurs ! venez voir de vos propres yeux et oreilles !
et lisez l'article sur le site 78 actu ! lire l'article
Epilogue... on ne sait pas si "Mme le maire" en rentrant du dit conseil à son domicile, a expulsé les membres présents de sa famille parce qu'ils ne voulaient pas l'appeler "Mme le Maire". 🙂
* CGCT: Code Général des Collectivités Territoriales
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