« Projet » opportuniste de « résidence pour personnes agées »: une coquille vide pour les élections municipales 2020… que de la « com » :)

by poilagratter, 17 avril 2019

Les élections municipales 2020 approchent et Louis Husson le XIV a une grosse épine dans le pied: rien dans ses projets pour les "personnes agées". Lorsqu'il était dans l'opposition municipale il avait voté contre le projet de MARPA à Saint Arnoult (maison d'accueil rurale destinée à des personnes âgées de 60 ans et plus vivant en milieu rural - comptant à présent pour des logements sociaux dans le cadre de la loi SRU) portée par l'équipe de Mme Poussineau, précédente mairesse. Avec finalement un abandon par son équipe de cette MARPA lors de son mandat à Saint Arnoult au bénéfice de son ami maire d'Ablis avec à la place un projet de logements sociaux.

Notre royal maire se fait actuellement attaquer par certain(es) de ses futurs adversaires sur cet abandon, qui sera un sujet significatif pour les élections municipales de 2020.

Alors zut... il faut donner le change... que faire pour donner l'illusion ?

Lors du conseil municipal du 16 avril, l'équipe en place a dévoilé sa stratégie: "un projet de résidence pour personnes agées" dont il n'a strictement jamais été question auparavent.

On pourrait se dire que cela pourrait être de la part de l'équipe en place un réel intérêt soudain pour nos anciens. On pourrait y croire si le projet tenait la route et que la mairie montrait une réelle motivation à cette réalisation. Certains élément ne vont aucunement en ce sens bien au contraire, nous laisse penser à une nouvelle vaste manipulation à destination des électeurs arnolphiens. Des explications.

Un point à l'ordre du jour du conseil municipal du 16 avril était "Application d'un droit de péemption urbain sur les parcelles cadastrées 48 à 53 et 191"sans autre explication sur la justification de ce point.

Joëlle Gnemmi, première adjointe avance dans l'énoncé à l'ordre du jour que "Saint Arnoult ne comporte aucune structure pour l'accueil des personnes agées": tout l'honneur de cette absence revient à la majorité municipale qui n'a rien fait pour que cela change depuis son arrivée à la mairie.

Il est "demandé aux membre du conseil municipale d'autoriser la commune à exercé son droit de préemption" sur les parcelles 49 à 53 et 191 (donc pas juste 3 parcelles comme la premère adjointe avance 😉 ) soit un lieu à droite juste après Super U dans le sens de circulation de la rue des Remparts

Les discussions s'engagent alors, les choses se gâtent pour la majorité municipale:

  • Bertrand Bruneau, merci à lui pour ses remarques judicueuses, précise qu'il y avait précédemment en ce lieu un garage qui a laissé sans aucun doute une zone polluée engendrant des surcoûts importants de dépollution pour cette nouvelle construction, particulièrement pour une résidence pour personne agées. Si nos informations sont exactes, la "société de construction" prenant en charge les actuelles constructions de l'autre coté de la rue aurait proposé au propriétaire de ces parcelles de lui racheter (tout est sur place pour prendre en charge la construction d'autres maisons sur ces parcelles) mais finalement n'aurait pas finalisé cet achat justement à cause des frais de dépollution à prévoir. Cela semble donc un très, très mauvais investissement pour "celui" qui veut réellement construire des habitations. La mairie peut toujours dire qu'elle est interessée: pour faire bonne figure auprès des arnolphien(ne)s déçu(e)s de ne pas avoir vu le projet MARPA aboutir, en sachant pertinement qu'eu égard aux surcoûts prévisibles ce projet ne pourra dans tous les cas jamais aboutir... la politique et les stratégies de manipulation des politicien(ne)s, on connait 🙂
  • Bertrand Bruneau précise que dans tous les cas la mairie bénéficie toujours d'un droit de préemption dans le cadre d'un projet "motivé par l'intérêt général" , ce qui est le cas pour le présent projet, il balaye allègrement l'argumentaire de Joelle Gnemmi voulant lui montrer le contraire.
  • Joelle Gnemmi confirme que la préemption est ici motivée par un projet précis d'intérêt général (qui implique donc obligatoirement une acceptation incontestable de la démarche de préemption de la mairie) et avance à la suite 🙂 " c'est pas pour y installer le centre technique, pour aller faire une école ou une crêche ou, enfin n'importe quoi..." on apprécie ainsi l'avis de la première adjointe qui par son discours ne considère pas qu'une école ou une crêche est un projet d'intérêt général. (on est gâté avec elle...). Elle précise qu'ici la mairie n'a pas pour objet d'acheter ou de faire une proposition d'achat des parcelles pour faire cette résidence pour personnes âgées mais juste d'utiliser le droit de préemption en cas de vente par le propriétaire (mais évidemment ça n'interessera personne)... "ils ne sont donc pas pressés à la mairie", le maire et son équipe confirment ainsi que nos "anciens" ne sont pas une priorité pour eux.
  • Le maire précise que la résolution votée ce soir n'oblige pas d'user obligatoirement du droit de préemption pour ces parcelles en cas de vente mais juste qu'elle autorise la mairie à préempter, donc rien de plus que son droit actuel... un point à l'ordre du jour qui ne sert à rien... sauf à de la "com" qui sera sans aucun doute dans l'Eclair prochain pour faire bonne figure, prendre de nouveau les arnolphien(ne)s pour des gogos.
  • Bertrand Bruneau alerte également sur l'équilibre financier des plus aléatoire de ce projet qui pourrait faire mettre les arnolphien(ne)s les mains dans leur porte monnaie, en particulier à la vue des frais de dépollution potentiels.
  • Le maire confirme que la mairie "connait et est déja alertée sur le degré de pollution du site", que "ça va poser des difficultés d'équilibre mais l'équipe commence à avoir une certaine expérience, les équipes administratives surtout, il faut être volontariste..." (?! volontariste oui, irréfléchis non) mais il ajoute que dans le sol de ces parcelles "il y a des choses enterrées, c'est pas du joli joli", "? l'équivalent d'une station d'épuration enterrée"... il ne connait cependant pas exactement la réalité.
  • Il est enfin rappelé que précédemment il y a eu à cet endroit une décharge et un garage.

En conclusion, juste un coup de "com" pour la promotion du maire et de son équipe pour les élections de 2020, un projet qui ne peut aboutir si l'on a du bon sens, projet aussi irréfléchi et superficiel que la monnaie locale avec les arguments injustifiés véhiculés dans l'Eclair.


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