Vendredi 29 juin 2018, en milieu de matinée, la police municipale en la personne de son responsable Mr Gadeaud dit agent 1231 et de l'agent 1226 arrêtent sur le petit parking à coté de la poste un camion. Nos deux compères contrôlent ensemble avec grande motivation le dit camion.
La raison du contrôle importe peu.
L'intérêt porte sur une belle voiture à seulement quelques mètres de nos employés communaux. Ce véhicule est stationné à cheval sur le trottoir de la rue des Remparts, empêchant l'utilisation normale de ce trottoir par les piétons (danger évident à descendre sur la chaussée) et de la piste cyclable par nos congénères vélocipédistes obligés de sortir de la piste cyclable pour se risquer à rouler sur la partie dédiée aux automobiles (également mise en danger évidente).
Un citoyen interpelle alors la police municipale, faisant remarquer la présence de ce véhicule présentant un danger pour les citoyens non motorisés. Mr Gadeaud répond alors "chaque chose en son temps". Un principe qui a conduit jusqu'à présent à laisser depuis des années des situations illégales, gênantes ou dangereuses perdurer et se développer sur le territoire communal.
Le propriétaire du véhicule arrive alors. Le citoyen qui a en début de récit interpellé Mr Gadeaud lui soumet d'au moins aborder le dit propriétaire pour un petit rappel à la loi... Mr Gadeaud refuse implicitement, prétextant être en mission de contrôle du camion mentionné au premier paragraphe, suggérant par conséquent ne rien pouvoir faire d'autre.
Deux pour un contrôle sans pouvoir/vouloir se libérer 1 minute pour un rapide rappel à la loi d'un automobiliste présentant un danger pour les citoyens à quelques mètres de là puis reprendre le dit contrôle ? Cela s'appelle se moquer du monde. L'automobiliste pourra continuer à se garer dangereusement. Une action de prévention sciemment non dispensée par les agents 1231 et 1226 d'autant plus inacceptable que ces derniers font preuve de nombreuses actions de répression sans aucun intérêt sur l'amélioration des situations et la sensibilisation des citoyens, bien au contraire.
Cela nous rappelle les "deux semaines à temps plein" avancé par notre maire pour qu'un employé municipal rédige le compte-rendu d'un conseil municipal: soit quelques 20 heures de travail pour retranscrire une heure de conseil. Cela lui avait permis de mettre un terme aux compte rendu exhaustif des conseils municipaux pourtant si instructifs !
La police municipale utilise le même type d'argumentaire ubuesque pour le moins contestable pour donner un alibi à leur décision de ne pas intervenir pour certaines situations ou certaines personnes..
La position de la police municipale de n'intervenir qu'à son bon vouloir, en fonction de critères dont ils sont les seuls décisionnaires, une large partie du temps dans l'irrespect de la valeur fondatrice de notre République que constitue "l'Egalité" est inacceptable.
Rappelons que les arnolphien(ne)s sont les patron(ne)s des policiers municipaux par le paiement de leurs impôts locaux, ne leur en déplaise.
Alors en 2020, citoyennes, citoyens,si on obtenait du nouveau maire la constitution d'un Comité de Vigilance de citoyens sur l'activité de la police municipale ?
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